• AUTOBIOGRAPHIE D'UNE FEMME EPURE

     

     

    Je suis née , dans les méandres  fertiles, imaginatifs, fantastiques 

    du cerveau en pleine ébullition d'un dessinateur averti

     

    Dans une petite case à tiroir , il m'avait imaginée, 

     Mes formes , mes couleurs prirent consistances , chaque nuit , 

    lors de son sommeil quand enfin son cerveau  libèrait  toutes ses neuronnes 

    pour une danse effrénée, sans même qu'il s'en aperçoive. 

     

    Autobiographie d'une femme épure

     

    Dés le matin j'étais remisée dans cet endroit secret , ou je ne sortais pas .

    Au fur et à mesure du temps, je pris conscience de ma vie 

    et j'attendais ces moments de folies la nuit avec impatience ou je dansais avec 

    ces cellules neurologiques , dans un bain vivifiant ,dans un rêve grandiose

     à la grande joie de son cerveau .

     

    Mais dés le matin , j'étais remisé dans cet endroit secret , ou je ne sortais pas .

    Et son esprit , chef d'orchestre de son corps reprenait son travail de routine 

    m'oubliant ..... seule ..... j'attendais mon heure .

     

     

     

    Quelquefois , je me sentais transformée, mon visage , mes membres , ma tenue .

    "Je n'aime pas la façon dont tu veux m'affubler , l'artiste , je ne suis pas guerrière"

     

    Autobiographie d'une femme épure

     

    Un jour , lassée je t'ai appellé .

    "hé! dessinateur , je veux naitre enfin , je veux sortir du tiroir de ta mémoire"

    Tu m'as entendu !

     

    je le sens ! à présent l'ultime moment ou de sa mémoire je vais descendre et parcourir le chemin ,

     le long de son bras , vers sa main jusqu'au bout de la mine de plomb que tient ses doigts .

     

    Le voila qui s'affaire et me dessine , me donnant la vie !

    encore un peu ! tu as presque fini ! mes jambes , mes pieds !

    oh ! comme tu m'as fais belle ! comme j'aime mon épure fragile !

     

    Autobiographie d'une femme épure

     

    Dans un effort grandiose ! j'enfreins les lois de la platitude.

    J'ondule sous les traits de sa mine ,  je m'extirpe du carcan de la  raison sortant de la feuille blanche qui fut mon lit ,

     entrant dans le rêve qui illumina sa vie .

     

    Virevoltant ! dansant une farandole effrénée sur la boite à couleurs, j'étais  heureuse .  

    Mon géniteur n'en croyait pas ses yeux ! une brise légère deplacait les pastels et m'en revetait  tout mon corps !

     

    Autobiographie d'une femme épure

     

     

     

    "suis je belle ? " lui murmurais je 

    "oui comme je t'ai pensé depuis la nuit des temps "

     

    Le jour je rejoins mon cadre.  

     

    Autobiographie d'une femme épure

    Le soir , il laisse la porte de son atelier ouverte, la lumière m'appelle , je redescend ! gracile épure diaphane de cristal !

    Je vais vers lui qui m'attend, le coeur  dans le secret de ses  rêves les plus secrets , les plus beaux .

     

    Il vieillira , je vieillirai malgrès le vernis de ma couverture!

    mais personne ne saura , l'étrange histoire d'un amour  entre une esquisse , une épure de femme féerique 

    et un humain osant vivre ses rêves les plus fous.

     

     


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    DE FABIO MAURICE 

    LES FEMMES....

    ..Femme moderne ,

    femme fashion , parée de tous les atouts métalliques 

    mettant en exergue , vos coiffes futuristes aux éclats excentriques 

    femme au teint de cire , ou d' ambre mystique 

    évoluant dans des sites , féeriques , fantastiques 

    je vous aime

     

    Femme nature,

    parée de lin , de voile satinée

    cheveux au vent, parmi des fleurs emplies de rosée

    aux gestes , amples et raffinés 

    je vous aime

     

    Femme fatale,

    femme aux grands yeux noirs 

    surlignés de peinture vives 

    aux corps moulés dans des draperies bleutées 

    aux allures lacives, dans une moue dubitative

    rayonnante de colliers fétiches 

    je vous aime

     

    Femme enfant,

    jeune pousse de printemps 

    respirant la fraicheur , d'une source bordée de cresson 

    couverte par des tissus de pétales de roses 

    reflétant les premiers rayons de soleil 

    dans vos yeux pétillants , pleins de promesses vermeilles

    je vous aime

     

    Femme passion,

    femme au corps bronzé , couverte juste d'une huile moirée

    aux formes d'amphore , traversant sans rides les temps 

    femme aux sentiments passionnels , enflammant les coeurs 

    d'un feu qui ne s'éteint jamais , 

    je vous aime

     

    Femme tendresse,

    femme enfin tant attendu , si sensible comme une mésange 

    femme rêveuse , aux yeux langoureux , habillé de blanc 

    pure comme une icone , vous attendez le jour , la nuit ,le vent 

    qui entrainera vos solicitudes dans un lointain nostalgique 

    femme de douceur ou je veux m'endormir , bercé par vos chants mirifiques 

    je vous aime 

    je vous aime

     hommage à la gent féminine

     


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  • Tendresse dans ton regard

     

    TENDRESSE DE LA VIE  DE FABIO MAURICE 

     

    Oh! que de tendresse dans ton regard 

    Oh! que d'amour dans tes yeux !

    leurs paillettes captent subrepticement un reflet de lumière

    et renvoient dans mon âme toute la douceur .

     

    La quiétude du soir s'appesantit

    sur mes paupières lourdes ,

    au delà des murailles de l'incertitude 

    virevolte mon esprit empreint de lassitude .

     

    Oh! que de tendresse dans ton regard 

    Oh! que d'amour dans tes yeux !

    Tu les entrouves et fixes les miens, un faisceau transparent 

    traverse mon coeur et l'emplit de joie .

     

    La plénitude du soir s'installe 

    sur mon corps harassé de labeur 

    parmi les chaînes qui entravent ma liberté 

    un maillon casse et libère enfin mes pensées .

     

    Oh ! que de courage dans ton regard 

    Oh! que d'amour dans tes yeux .

    Tu les ouvres enfin , un étau de tendresse m'enserre ,

    je les ferme et m'abandonne dans ta lutte.

     

    La finitude de mon espoir s'installe 

    sur ma vie constellées de lumignons salutaires ,

    une étoile vient de briller dans mon ciel obscurci,

    la lumière de l'espérance est là ! inéluctable .

     

    Oh! que de tendresse dans ton regard 

    Oh! que d'amour dans tes yeux !


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    Histoire de ma souvenance 

     

    le grand maitre bien après jadis, à planté  sa plume dans la fournaise 

    du ventre de la terre ! 

    un ruisseau rouge , en a jaillit  ,l'histoire de la vie naquit des braises ,

    du sein du verbe. 

     

    l'alphabet rimé, au grès de l'imagination du roi  poète,

    s'est disséminé au delà des confins  de la création.

    Du néant , tirées , les lettres ont engendré  l'intelligence des êtres.

    Pastourelles, lais, cantilènes, odelettes, sont nées de leur imagination.

     

    Troubadour d'un jour, barde d'un soir, de rime en rime, 

    j'ai peins mon désespoir. 

    Fabuliste boiteux, poète bucolique, de strophes en strophes

    j'ai béatifié mon espoir.

     

    Plus tard, bien plus tard... à l'âge ou mes cheveux sont devenus neige,

    à l'hermine d'un hiver vaincu, le printemps en moi à émoustillé ma candeur.

    J'ai de ma plume,  transpercer mon cœur.

    Un ru, rouge, s'en est épanché avec douceur, et peine . 

    De cette encre vivifiante, en ressacs et reflux perpétuels , 

    s'est inscrite sur la page blanche, l'histoire de ma souvenance éphémère.  


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    Il a choisi un bloc, trouvé un roc !

    comme lui ont enseigné les frères tailleurs

    qui ont fait dresser vers le ciel les cathédrales .

     

    Ses yeux se sont illuminés , déjà , à la pensée de la forme

    des années durant, il a appris lentement, l'esprit de la matière ,

    la connaissance et la vitesse ne vont pas ensemble

     

    oui ! se dit t'il "pas d'esquisse , la taille directe,

    c'est ma vrai route , même si ce n'est pas le bon chemin , je sais marcher"

    Il sait qu' il ne pourra jamais rien rajouter et l'inattendu ne pourra se résoudre

    que par retranchement dans cette matière , qu'il aime , le marbre .

     

    Avant tout il faut aimer, faire surgir la forme que l'on porte en soi

    avec angoisse comme avec joie

     

    Il va devoir tailler la pierre et non la blesser , pour cela

    il va la caresser avec sa main qui pense et unit la pensée à la matière

    la polir et repolir avec finesse et tendresse jusqu'a l'éclat !

     

    Avant tout il faut aimer , et pour aimer il faut lutter !

    faire jaillir de l'informe , la divine forme ;

    Du sculpteur et de la pierre, naitra une lutte l'un envers l'autre

    il n'y aura pas de vainqueur , si ce n'est que lui, qui aura fait naitre et l'autre qui sera né.

    Dans un amour , que seul la main aura su donner !!

     

    Il a choisi un bloc , trouvé un roc !

    il a choisi une veine de marbre ,

    trouvé une perle rare !

     


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